Lorsqu’ils apprennent la médecine, ou la pharmacie, les savants de la Renaissance dépendent étroitement de savoirs antérieurs, antiques ou médiévaux qu’ils étudient dans les textes. La pertinence de ce savoir est alors soumise à deux conditions principales. D’une part, il faut que ce savoir soit pertinent et d’autre part, même s’il l’est, il faut qu’il ait été correctement transmis, sans que les copies successives aient altéré le sens. Le projet TransTextes, à partir du cas particulier de la transmission du savoir sur les plantes, s’intéresse à la part de la philologie dans l’élaboration de ces savoirs et plus précisément à la façon dont la philologie structure la pensée humaniste dans un contexte où la découverte/redécouverte des textes anciens de l’Antiquité profane est le moteur principal de l’Humanisme de la Renaissance. Adossé à un réseau international qu’il entend renforcer, le projet TransTextes propose un ensemble d’actions destiné à montrer l’impact de cette activité philologique sur la progression des idées botaniques.
Ce projet, qui engage aussi l’IRAMAT et l’IRHT a été financé par une subvention de la région Centre-Val-de-Loire.
Responsables de projet : Marie-Elisabeth Boutroue
Partenaires : IRHT, IRAMAT.
Collaboration académique :
Institut de Recherche sur les Archéomatériaux (IRAMAT-CEB UMR5060 – CNRS – Université d’Orléans)
Collaboration non académique :
Bibliothèques françaises et étrangères pour l’étude de Fonds Patrimoniaux.